Auxiliaire de Vie Scolaire pour l'Intégration Individualisée des enfants handicapés
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 l'échec scolaire se soigne !!!!

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Marie
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Marie


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MessageSujet: l'échec scolaire se soigne !!!!   l'échec scolaire se soigne !!!! Icon_minitimeMer 9 Aoû - 19:25

Pour info :
[url]http://www.lefigaro.fr/magazine/20060717.MAG000000367_l_echec_scolaire_a
_se_soigne.html[/url]

L'échec scolaire ça se soigne
PAR MARTINE BETTI-CUSSO. Figaro Magazine
Publié le 17 juillet 2006


Il n'y aurait pas de cancres. Mais, le plus souvent, des élèves dont les
mauvais résultats ont pour origine des causes médicales. Des
spécialistes dépistent ces troubles. Reportage.


« Docteur, c'est pas d'ma faute. Mes parents voudraient qu'j'aie
d'bonnes notes, mais j'y arrive pas.» Joël, 9 ans, semble bien
désemparé. Son bulletin scolaire est catastrophique. Il a redoublé son
CE1, et le voilà en difficulté en CM1. Agité, il ne parvient pas à se
concentrer en classe. Ses parents, à bout de nerfs, sont parvenus, après
quelques mois de patience, à obtenir une consultation au centre des
troubles d'apprentissage de l'hôpital neurologique de Lyon. Le centre
est dirigé par le Dr Olivier Revol, 47 ans, pédopsychiatre, auteur d'un
livre édifiant, Même pas grave ! L'échec scolaire, ça se soigne. Formé
au Canada, ce médecin considère que le carnet scolaire est intimement
lié au carnet de santé. Il soutient que les échecs scolaires ont souvent
pour origine des causes médicales. « Un enfant sur cinq connaît des
difficultés scolaires, explique-t-il. Je ne crois pas à la paresse, au
désintérêt de ces écoliers. Il y a toujours une cause derrière le refus
de travailler. A nous de la découvrir pour mettre fin à cette spirale de
l'échec scolaire.»


Durant cinq jours, Joël restera sur place pour être examiné sous toutes
les coutures et subir une batterie de tests. « Notre objectif est de
vérifier que l'enfant dispose de tous les outils pour apprendre»,
précise le Dr Revol.


A-t-il une bonne vue ? Entend-il correctement ? Son développement
physique correspond-il à son âge ? A-t-il un trouble de la motricité, du
langage ? Comment fonctionne son cerveau ? Joël sera pesé, mesuré,
analysé. Bilan sanguin, pédiatrique, intellectuel, orthophonique,
psychomoteur, et même électroencéphalogramme, dans le but de dépister
une éventuelle anomalie de la vision, de l'audition, de la motricité ou
une déficience intellectuelle.


« Puis nous ouvrons un deuxième tiroir, poursuit-il. L'enfant peut
disposer de toutes les compétences sans parvenir à s'en servir. Ses
aptitudes sont entravées par un problème dont l'origine est
psychologique. Ce peut être une anxiété ou une dépression.»


Joël, conduit au cinquième étage de l'hôpital, rejoint une douzaine
d'enfants et d'adolescents qui se partagent des chambres agréables et
lumineuses. Certains jouent au baby-foot tandis que d'autres, réunis
dans la salle de jeux ornée de dessins, créent des monstres de papier.


« Avant l'adolescence, nous recevons cinq garçons pour une fille. Ils
nous sont souvent adressés pour hyperactivité ou déficit de
l'attention», poursuit le Dr Revol.


Viennent ici des hyperactifs, des dyslexiques, des enfants confrontés à
des troubles du développement moteur (dyspraxie) ou à des troubles du
langage (dysphasie). Sans omettre ceux qui ne parviennent pas à acquérir
les règles de l'orthographe (dysorthographie) ou les premiers éléments
de calcul (dyscalculie)...


Assis devant une table, un jeune garçon, Aurèle, aligne des crayons. Il
souffre d'un trouble obsessionnel compulsif (TOC). Ce syndrome se
manifeste par des obsessions qui reviennent sans cesse et que le sujet
conjure par des rituels. Ces actes répétitifs calment momentanément ses
angoisses, mais l'accaparent des heures durant. Aurèle est
intellectuellement précoce, son QI est remarquable, mais ses notes
désastreuses. Une situation courante pour près de 50% de ces surdoués
qui s'ennuient à l'école. «De plus, les enfants précoces ne le sont pas
forcément dans tous les domaines, commente le Dr Revol. Ils peuvent, par
exemple, apprendre à lire seuls, mais rencontrer des difficultés lors du
passage à l'écrit. Ce premier échec les déstabilise. Et puis ils ont une
capacité à traiter les informations de façon intuitive, à pressentir ce
qui va arriver, qui les fragilise et les angoisse.»


La dépression est également un facteur important d'échec scolaire. Elle
frappe 1% des enfants et 5% des adolescents. «Les enfants dépressifs
sont mieux repérés. Les plus petits, en maternelle, se montrent
notamment agressifs et instables. En primaire, ils répètent qu'ils sont
nuls. Et chez l'adolescent, la dépression se manifeste par l'abandon des
loisirs et une forte irritabilité à tout moment et avec tout le monde.»


Nous retrouvons Joël dans le bureau de Marion Strehl, psychologue
clinicienne. Le petit garçon vient d'effectuer un test. Un challenge
simple : il devait suivre, à l'aide d'un crayon, une route labyrinthique
en étant chronométré. Visiblement, il s'en est bien tiré. Ce test dit
«attentionnel» permet de vérifier la capacité à contrôler son geste et à
coordonner vision et motricité. Un enfant hyperactif aura tendance à
déborder. «Nous travaillons avec des entretiens cliniques, précise
Marion Strehl, des tests d'attention destinés à vérifier si l'enfant a
un déficit dans ce domaine, des tests de la personnalité, des tests de
QI.»


D'autres épreuves attendent notre jeune sujet. Il lui faudra raconter
une histoire à partir d'images où figure un héros placé dans des
situations variées, voire inconfortables. Le récit, positif ou négatif,
sera une clé essentielle pour appréhender les angoisses, les défenses
mises en place et la personnalité du jeune garçon. «On observe une
grande souffrance chez ces enfants en échec scolaire, constate le Dr
Marion Strehl. Ils craignent de ne pouvoir réussir, de décevoir leurs
parents. Ces enfants se dévalorisent, perdent l'estime de soi.»


A la fin de la semaine, les examens réalisés et analysés, tous les
intervenants - médecins, psychologues, neuropsychologues, mais également
les infirmières et les éducatrices - se réunissent pour établir un
diagnostic. Le Dr Revol rend compte de ce bilan aux parents en leur
présentant une stratégie thérapeutique. «S'il s'agit de troubles du
langage, de la lecture, de la motricité, nous proposons une rééducation
pour l'enfant et des aménagements pédagogiques que nous transmettons aux
enseignants.» Ce sont des conseils simples, mais qui peuvent aider
l'enfant à reprendre pied : enrichir le programme scolaire d'un enfant
précoce, voire l'envoyer dans une classe supérieure. Ne pas demander à
un enfant dyslexique de lire devant sa classe... «Lorsque la cause est
psychologique, nous conseillons un suivi adapté avec, le cas échéant, un
traitement médicamenteux. Dans le cas de l'hyperactivité, nous
prescrivons éventuellement de la Ritaline, associée à un suivi
psychologique et à une guidance parentale.»


Peu nombreux - ils sont une quarantaine créés depuis cinq ans -, les
centres de traitement des troubles de l'apprentissage croulent sous les
demandes. Le Dr Revol regrette de ne pouvoir prendre que 5 à 10% des
appels. Or, dans ces situations de difficultés scolaires, il y a urgence
à réagir au plus tôt. Les cas les plus difficiles à traiter sont ceux
enkystés depuis plusieurs années. Parvenu à l'adolescence, l'enfant qui
traîne ses handicaps refuse de travailler pour justifier son échec
scolaire. Et le contentieux s'installe durablement. Il en veut à
l'école, à ses parents, à la terre entière. Alors qu'un diagnostic
efficace permet de corriger le tir. Pour beaucoup, ce simple bilan est
déjà thérapeutique. Les parents se sentent soutenus, et les enfants
reprennent confiance en découvrant leurs capacités. Un premier pas pour
se réconcilier avec soi-même et avec l'école.


Même pas grave ! L'échec scolaire, ça se soigne, par Olivier Revol et
Josée Blanc Lapierre, éd. Lattès, 17 euros.
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